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L’actualité me laisse parfois songeuse et comme vous certainement, j’essaie de réfléchir, de prendre du recul.
Et puis… et puis… je suis tentée de dire : « Décidément, je ne saisis pas ce monde ! »
Alors, comme vous certainement, je me tourne vers les autres pour m’enquérir de leur avis, pour comprendre…
Aujourd’hui, je relisais un billet de Matthieu Ricard,
sur son magnifique blog (vous pouvez le découvrir —> ICI).
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« Mardi 23 octobre 2012
Extrait d’un entretien de Vadivu Govind avec Matthieu Ricard à Singapour en septembre 2012, au cours duquel elle s’est mise dans la peau d’un dirigeant fortuné et a interrogé Matthieu Ricard sur des questions qu’un tel dirigeant pourrait se poser.
En tant que patron ma première responsabilité est de m’assurer que mes actionnaires fassent un profit, et non pas de m’occuper de choses telles que la compassion ou le bonheur de mes employés. Ces choses-là les concernent eux, uniquement.
Ça c’est une recette pour transformer toute votre société en un enfer. Personne ne sera heureux. Certaines personnes vous craindront, d’autres vous haïront.
J’ai rencontré quelqu’un à Hong Kong il y a quelques années qui me dit : « Vous savez, quand j’ai commencé, je voulais gagner un million de dollars US ; maintenant 15 ans plus tard j’ai quinze millions, et j’ai l’impression d’avoir gâché 15 années de ma vie. »
Le lauréat du Prix Nobel Muhammad Yunnus a également souligné lors du Forum économique de Davos que si le seul objet de vos efforts et de votre vie est de faire un profit, et ne comprend aucune dimension humaine, vous asséchez votre vie.
C’est une recette pour le chagrin, l’égoïsme, et la misère. Et comme il n’y a aucune dimension humaine, le jour où les choses vont mal et que financièrement vos affaires péricliteront, vous serez abandonné par tous. En revanche, s’il existe dans votre organisation un esprit de communauté et un sentiment de partage de valeurs humaines, et si en plus de cela vous avez un composant social selon lequel vous dédiez une partie de vos efforts, ressources, et compétences, au bénéfice d’un secteur de la société auquel le PDG et tous les employés participent, alors votre société se débrouillera mieux pendant les moments difficiles.
C’est comme aller quelque part en suivant un chemin cahoteux. Si la destination est un endroit où les gens souhaitent réellement aller, et si le voyage a un but et un sens, les gens accepteront les cahots. Mais si le but est uniquement de vous faire faire des tours sans but, les gens ne voudront pas accepter les difficultés.
Interview mené par: Vadivu Govind, Directeur, Joy Works (joyworks.sg) le 13 septembre 2012, Poh Ming Tse Temple, Singapour. L’on peut la retrouver sur son blog à happiness.sg. »
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Après quoi courent les hommes, après quoi courons-nous ?
Le changement passe par nos propres choix, il nous faut y croire, le monde est généreux, il y a de quoi partager…
BON WEEK END À TOUS ET À TOUTES !
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Tableau : « Dieu de la générosité » 14×26
BVJ – Collection particulière.
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Choisir, ne pas avoir de regrets…
BVJ – Plumes d’Anges.